CHEMIN ARTISTIQUE
Née en Provence Mireille GODBILLE est rapidement baignée dans un milieu artistique: Son grand-pèree. Insulavivant à Dolus d'Oléron où elle a enseigné comme professeur d'Education Physique.
C'est en 1990 qu'elle rencontre Bonheur Beckers qui a suivi les cours de plusieurs peintres à la grande Chaumière à PARIS (JEROME, BERTON et BRAYER tous trois exposés dans des grands musées) et lui enseigne le dessin et la peinture à l'huile. De ces cours académiques, elle tire une manière personnelle de peindre en copiant les grands maîtres classiques, et en étudiant l'histoire de l'art. Navigatrice, c'est au cours de ses voyages en mer sur les côtes espagnoles notamment, qu'elle découvre Sorolla (peintre de la région de Valencia) dont les oeuvres l'émeuvent par les lumières et le soleil qui en émanent.
Elle suit quelques temps l'atelier d'un peintre en trompe l'oeil (LOGAN) puis l'atelier de l'estuaire, un lieu "magique" dans lequel Pascal GARIN lui enseigne avec passion, l'art de la peinture abstraite, et la création d'une oeuvre d'art, sur des bases déjà affirmées.
Cette no peintre, ami de J.E.BLANCHE exposé au musée d'ORSAY et son père violonistire uvelle gestuelle la pousse à créer ses oeuvres personnelles.
Travail personnel
Nombreuses natures mortes au fusain, aux trois crayons (sépia blanc et noir ).Elle apprend à composer mettre en place des natures mortes. Temps très long , avant d’aborder enfin le travail à la peinture à l’huile : Camaïeux à partir des trois couleurs primaires, étude des glacis, toujours sur des natures mortes puis des copies de grands maîtres.
Pendant cette période, elle complètera ce temps devant son chevalet, par une étude approfondie de l’histoire de l’art et des visites régulières dans les musées et expositions.
Un voyage à Amsterdam, sera déterminant , dans l’étude du clair obscur, qu’elle découvre dans une exposition de Rembrandt, pour lequel elle se passionne. Au Louvre, une exposition sur les drapés de Léonard de Vinci, la pousse à copier le grand maître et à donner de l’émotion et de la fluidité dans de nouvelles créations personnelles. Les exercices à l’encre de chine lui donnent une plus grande maîtrise du trait.
Enfin , elle aborde quelques études plus poussées de géométrisation à partir d’œuvres de grands maîtres (femme au bain de Rembrandt)
Etude du modèle vivant
A Rochefort, dans l’atelier Colbert, une chance lui est offerte de dessiner plusieurs modèles vivants, dont des artistes faisant partie d’une troupe de théâtre de La Rochelle.
Avec Bruno LOGAN (peintre en trompe l’œil)
Elle se perfectionne dans l’étude du glacis, et essaiera de proposer des créations personnelles, malgré les thèmes et projets imposés (très souvent des photos) Bruno , très talentueux lui fait découvrir les richesses de matériaux nouveaux, et les mélanges subtils des couleurs entre elles .
Joaquin SOROLLA y BASTIDA: peintre espagnol ( 1863-1923)
Le soleil, et les artisans de la mer sont des thèmes traités par ce peintre de la région de Valencia (Espagne) qui la touchent profondément. Navigatrice passionnée, ce sera l’une de ses grandes motivations, lorsqu’elle arrivera dans un grand port espagnol, de rechercher quelques œuvres de ce peintre, qu’elle découvre pour la première fois , dans un musée de La Corogne, puis très grande émotion lorsqu’elle découvre une exposition : rétrospective de l’œuvre du peintre à Gijon. Le soleil brille sur la peau des enfants, les pêcheurs au travail, avec des bœufs qui remontent les barques sur le sable, les femmes et leurs grands paniers transportant le poisson sous le soleil chaud, le ciel bleu : tout cela la ravie et la pousse à copier quelques œuvres. Son objectif, essayer de faire partager ces belles émotions , avec ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir voyager.
Dès lors, elle ne cessera de rechercher ses œuvres et de les étudier dans tous ses déplacements. Une très belle exposition à Paris, où elle entraînera ses voisines de chevalet, puis à Valencia, avec son frère (photographe et sa femme artiste peintre ) Elle fera également le voyage à Madrid pour visiter le musée qui fait honneur à ce travailleur acharné.
VOYAGES
Nombreux croquis de ses voyages en mer ( côtes atlantiques, et méditerranéennes)
Rejoint un groupe d'artistes peintres pour travailler dans un cadre exceptionnel: la citadelle du Chateau d'Oléron
Atelier Pascal GARIN
Un professeur passionné, qui s’attache à mener ses élèves sur le chemin de la création, de la libre expression, en utilisant des moyens nouveaux et multiples . Une relation basée sur l’émotion et la construction d’une démarche riche de nouvelles possibilités, dans un espace « magique » qu’il a créé lui-même et dans lequel des petits groupes de peintres motivés viennent partager tout simplement leur plaisir de peindre. Tout cela l’entraîne vers une autre manière de s’exprimer et de créer un travail plus personnel encore.
Présentation de l'artiste MATIERE ET EMERGENCE
Et Son corps
« Je travaille sur trois niveaux, le sol, la table et le chevalet Il m’arrive de danser autour de la toile au sol, de jeter, de projeter. Le travail de la main, du poignet soutenus par des mouvements amples et fluides. Un temps d’observation, loin de la toile est essentiel
Et son matériel
Des pinceaux issus du travail à l’huile : de martre, de soie de porc, synthétiques et puis de plus en plus large suivant l’évolution de la technique avec la peinture acrylique. Spalters, couteaux, spatules, peigne, éponges Sur châssis entoilés de lin le plus souvent.
Ses techniques mixtes
Encre de chine, acrylique, pastels secs, collage (papier de soie, sable, copeaux de bois)
Commencer
Je commence une œuvre avec plaisir, souvent motivée par une émotion intérieure, ou la vue d’un paysage, d’un corps. Le choix des couleurs est jouissif
Continuer
C’est en avançant avec les formes et les couleurs que le chemin s’ouvre à moi. Une couleur s’ouvre sur une autre couleur en passant par les gris colorés, une forme appelant une autre forme tout en essayant de composer, d’équilibrer, sur le format choisi Il apparaît dans mes tableaux des tas de choses que je n’ai pas voulues au départ. Pas prémédité !
Finir
A un moment donné il est temps de s’arrêter. Ne pas en dire trop, mais en dire assez pour que le visiteur puisse trouver son chemin.
Mireille Godbille Entre Audierne et Oléron
Présentation : Idée originale de Marie-José AUBRIERE écrivain